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JOHN SINGER SARGENT ET LE SCANDALE DE MADAME X

JOHN SINGER SARGENT ET LE SCANDALE DE MADAME X

Visite guidée par Cécile Dumont, diplômée de l'Ecole du Louvre

Jeudi 11 décembre 14h15

Musée d'Orsay

Présentation

Adulé aux États-Unis (son portrait de Madame X est considéré comme la Joconde de la collection d’art américain du Metropolitan Museum of Art à New York), il est aussi célébré au Royaume-Uni où il a effectué la majeure partie de sa carrière.
En France, cependant, son nom et son œuvre restent très largement méconnus...

Si en 2007 l’exposition Peintres de la lumière. Sargent & Sorolla avait pu permettre de présenter l’artiste au public français, aucune exposition monographique ne lui jamais été consacrée.
C’est pourtant bien à Paris, que le jeune peintre s’est formé, a développé son style et son réseau d’artistes, a connu ses premiers succès et a réalisé parmi ses plus grands chefs-d’oeuvre comme le Dr Pozzi chez lui (1881, Hammer Museum, Los Angeles) ou les Filles d’Edward Darley Boit (1882, Museum of Fine Arts, Boston).

L'exposition réunit plus de 90 œuvres de John Singer Sargent, dont certaines n'ont jamais été présentées en France. Elle retrace l'ascension fulgurante du jeune artiste, arrivé à Paris en 1874 à l'âge de 18 ans pour étudier avec Carolus-Duran.

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L'exposition couvre son parcours jusqu'au milieu des années 1880, période où il s'installe à Londres après le scandale suscité par son portrait de Madame Gautreau (Madame X) au Salon.

Les nombreuses effigies que Sargent nous a laissé de ces personnalités brossent le portrait captivant d’une société en pleine mutation, très cosmopolite, où l’ancienne aristocratie européennes côtoie les jeunes fortunes du nouveau monde.
Constamment en quête de nouvelles inspirations, Sargent dépeint peu la « vie parisienne » mais profite de son ancrage dans la capitale française pour effectuer de nombreux voyages en Europe ou en Afrique du Nord. Il en ramène de nombreux tableaux, paysages et scènes de genre, qui allient exotisme, mystère et sensualité.

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Mais c’est dans le domaine du portrait que Sargent s’impose comme l’artiste le plus talentueux de son temps, surpassant ses maîtres et égalant les grands artistes du passé.

Fondée sur un travail de recherche poussé, « Sargent. Éblouir Paris » prend aussi la mesure des liens durables que l’artiste conserve avec sa ville de formation, et ce même après son déménagement à Londres. Son engagement en faveur de l’entrée d’Olympia de Manet, artiste qu’il admire, dans les collections nationales en 1890, en témoigne.

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C’est encore en France que Sargent connaît une première forme de reconnaissance institutionnelle, lorsque l’État fait l’achat de son portrait de la danseuse Carmencita pour le musée du Luxembourg en 1892.


uyyjhConférencière

Après des études d’histoire et histoire de l’art, Cécile Dumont a rejoint un grand cabinet de conseil. Puis elle est retournée poursuivre ses études à l’école du Louvre où elle a obtenu un M2 en histoire de l'art. Elle aime faire des visites pour un public exigeant, connaisseur...